Journal intime, fragments bruts
SE RÉPARER SANS MODE D'EMPLOI
5/8/20242 min read
Pourquoi j’ai décidé d’écrire ma vérité en ligne
Il y a des choses que j’ai portées tellement longtemps que j’ai fini par croire qu’elles faisaient partie de moi.
Des douleurs que je n’ai jamais dites à personne.
Des souvenirs qui brûlent encore quand je ferme les yeux.
Des questions auxquelles je n’ai jamais su répondre.
Et surtout, ce silence.
Ce silence que je me suis imposé pendant des années pour ne pas déranger, ne pas inquiéter, ne pas être “trop”.
Mais le silence n’a jamais guéri personne.
Et je sais que je ne suis pas la seule à l’avoir appris trop tard.
Moi, le silence m’a surtout appris à me cacher.
Je pense qu’un jour, j’ai réalisé que je ne savais plus qui j’étais réellement.
Je savais être forte.
Je savais survivre.
Mais je ne savais plus me sentir vivante.
Peut-être que toi aussi, tu sais tenir debout,
mais que tu as oublié ce que ça fait de respirer vraiment.
Alors j’ai eu envie d’écrire.
Pas pour faire joli.
Pas pour inspirer.
Pas pour être courageuse.
Mais parce que je ne savais plus quoi faire de tout ce que je gardais à l’intérieur.
Écrire est devenu ma façon de respirer sans avoir à me justifier.
Une façon de guérir sans faire de bruit.
Je n’ai pas décidé de raconter ma vérité en ligne pour être vue.
Je l’ai décidé parce que je ne veux plus me sentir seule dans mon histoire.
Parce qu’il y a des parts de moi que j’ai toujours cachées,
et que je suis enfin prête à laisser sortir.
Même si ça tremble.
Même si ça fait mal.
Même si je ne sais pas exactement où ça me mène.
Je veux parler de ces blessures invisibles que personne ne remarque,
de ces sourires forcés qui cachent des nuits entières de réflexion,
de ces rêves que j’ai eu peur d’assumer,
de ces versions de moi que j’ai dû laisser mourir pour avancer.
Ici, je veux être moi.
Pas la version forte.
Pas la version polie.
Pas la version parfaite.
Juste… moi.
Et si quelqu’un lit ces mots et se reconnaît,
même un tout petit peu,
alors je saurai que j’ai bien fait d’ouvrir cette porte.
Bienvenue dans ma vérité.
Si elle résonne avec la tienne,
alors ce lieu est aussi le tien.